the sound and the fury + caddie.

© TUMBLR.

CADDIE, CANDY WAKEFIELD.

the sound and the fury

AGE › 22 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › 05 décembre 1990 à New York City. NATIONALITÉ › américaine. ÉTAT CIVIL › en instance de divorce. PROFESSION/ÉTUDES › nourrice à manhattan. AVATAR › rose leslie.

# street lights, big dreams, all looking pretty.


Depuis quand vivez-vous à Brooklyn ? Je suis née à Brooklyn, j'ai grandis ici et j'ai toujours été fascinée parce qu'il se trouvait de l'autre coté du pont. Alors rapidement j'ai voulu prendre mon envole pour Manhattan. J'ai commencé des études en communication, études que je n'ai pas terminé. Là bas le loyer est cher et j'ai dû travailler, j'ai fais toutes sortes de boulots jusqu'à ce que je devienne nourrice pour un père au foyer new-yorkais as de la bourse. Et puis finalement j'ai arrêté les études et je suis retourné vivre de l'autre coté du pont tout en gardant mon emploi.
Pourquoi être resté vivre ici ? J'ai essayé de quitter Brooklyn mais c'est chez moi. Je crois que je vais mourrir ici. Sérieusement, j'aime tellement cet endroit. Bien que Manhattan à quelque chose de maniétique sur moi. Mais bon j'y travaille donc l'équilibre est conservé.
Quelle est votre opinion sur cet arrondissement ? Je suis une native bien entendu que j'aime cet arrondissement, je l'adore et l'adule. Quand je n'ai rien de particulier à faire je décide d'aller me perdre des ses nombreuses rues en eséprant tomber sur quelque chose de spectaculaire. Et je peux vous dire que je ne suis jamais déçut. Artiste de rue ou simplement nouvelle boutique de fringue qui vient d'ouvrir je suis ravie.
Que pensez-vous de la ville de New-York, plus généralement ? C'est la plus belle ville du monde. Ici on a l'impression que tout est possible. Ca doit être les lumières.. l'atmosphère et toutes les séries à la pelle qui nous parle de l'american dream. J'aime New York, et un de ces jours je vivrais tout en haut d'un gratte ciel et j'aurais une nourrice.
Quel est votre 'american dream' ? J'ai toujours voulu travailler dans la communication d'entreprise. Faire la promotion d'un nouveau produit, négocier de nouveaux contrats, avoir un grand burreau au dernier étage, vivre dans un penthouse... ouais c'est ça mon rêve américain. Mais pour l'instant je le met en suspend.


# waiting for a ride in the dark.
j'ai 22 ans, j'adore le rpg et ce forum m'a tapé dans l'oeil. Comme vous l'avez compris, je suis fan de GOT. En même temps comment ne pas l'être. Je suis étudiante en histoire de l'art et heureuse comme tel. Bientôt je travaillerais chez Christie's. Sisi... Superbe forum bravo à vous.

# life is easier where the walls are red.
x c'était il y a quatre ans.
« Candy chérie t'es certaine de vouloir aller à Manhattan ? Tu sais que nous n'allons pas pouvoir t'aider financièrement si jamais tu avais besoin... » Et voilà faut qu'elle me sorte le couplet du fleuriste au bord de la faillite et ça alors que je suis sur le trottoir entrain de finir de remplir le coffre de ma petite voiture. « Ça va aller Maman, j'ai travaillé tout l'été, j'ai pas mal d'argent de coté et dès que j'arrive à Manhattan je me cherche un petit boulot. Tu vas voir bientôt je serais la meilleure chargée de com qui existe au monde. » Je lui dis pour la rassurer une fois de plus portant le lourd micro-onde que tente Addie m'a offert. C'est une vieillerie mais au moins j'aurais pas besoin de faire des dépenses en mobilier et électroménager. A peine j'ai le temps de le poser dans la coffre que ma mère vient m'étouffer avec ses câlins particulier. « Ma petite fille à tellement grandit, je suis fière de toi. » Oh non voilà qu'elle commence à pleurer. « Maman, pleures pas s'il te plaît. Tu sais bien que je vais me mettre à pleurer aussi. AAAH, non papa arrête cette caméra. » Oui mon père vient de sortir de la maison caméscope en main pour filmer le départ de sa fille. « C'est un moment d'anthologie Caddie, je filmerais si je veux! » Et voilà qui commence à pleurer. Mon père ne pleure jamais alors maintenant que je le vois pleurer je craque à mon tour. « Mais je reviendrais tous les week-ends, vous êtes lourd je pars pas en mission dans le cercle polaire! » Je dis entre rire et pleure.  Voilà que la petite soeur rentre de je ne sais où. Elle fait la gueule comme toujours mais je comprends qu'elle est juste triste que je m'en aille. Alors je dis rien, je renifle fortement et je m'échappe de l’étreinte de maman pour prendre dans mes bras ma petite carotte. Je l'embrasse sur le front affectueusement. « Bon je crois que suis prête. » Je dis après avoir essuyer le coin de mes yeux. Oui je le suis. « Non non, attends chérie je t'ai préparé un plat de lasagne ça devrait te faire quelques jours. » Je soupire mais ça me fait plaisir. J'attrape le plat que je met du coté passager. « Allez câlin de famille, allez petite carotte toi aussi! » Et on se prend dans les bras. Ce qui me donne ma dose de courage pour emménager à Manhattan.

+++

C'est pas si loin et pourtant la route fut longue, ou peut être que c'est simplement une impression. Je ne sais pas trop. En tout cas j'ai pleurer toute la route, le cœur lourd. Je me suis arrêté que lorsque je suis arrivée en face de mon immeuble. Il est pas géniale, c'est tout ce que je peux m'offrir mais c'est déjà ça. Quand je tourne la clef pour ouvrir ma porte, j'ai le cœur qui bat. Je suis tellement excité par cette nouvelle vie. Je mets la journée pour tout monter et tout déballer. Enfin presque, j'ai encore quelques cartons à ouvrir quand vient le soir. Il faut encore que je fasse livrer un lit et un canapé. Jusqu'ici j'ai pas beaucoup de meuble. Alors je me retrouve à même le sol à regarder ma petite télé et grignoter mon plat de lasagne réchauffer dans mon super micro-onde. Je suis déjà nostalgique de chez moi, j'ai qu'une envie de les appeler. Mais je dois pas le faire, j'ai 18 ans maintenant et je dois leur prouver que je peux me débrouiller sans eux. Je sais que de l'autre coté du pont ma mère est dans un état similaire. Je décide d'aller faire un tour parce que sinon je vais péter un plomb. Je ferme la porte derrière moi tout en mettant ma veste. Je cherche mes clefs dans ma poche et... merde. Non. Pas possible. Vous savez c'est ce genre de porte qui peuvent s'ouvrir de l'extérieur qu'avec les clefs. Et là je me rend compte que j'ai juste laisser mes clefs à l'intérieur. « Noooon. » ça sonne comme une longue plainte. Je suis trop conne. Bienvenue à Manhattan.

x c'était il y a trois ans.
« Non je suis vraiment désolée Oliver, mais là je peux plus. C'est finit pour moi Manhattan. Je peux pus vivre ici. J'ai échoué dans mes études, je suis toujours hyper juste chaque fin de mois. Je rentre à Brooklyn chez mes parents. » Oliver c'est un mec que je voyais à l'époque. Mon voisin de pallier. « Je peux t'aider à payer le loyer Caddie, tu sais bien. » Mais bien sûr. Si tu vis dans le même immeuble que moi c'est que tu roules pas sur l'or. Mais je n'ai rien dis de ce que je pensais réellement. « Je peux pas te demander ça, tu sais bien. » Je me suis contenté de dire en fermant le dernier carton. « Oui t'as maudite fierté. » Il crache entre ses dents en me tournant le dos. A ce moment là je me suis attachée les cheveux prête à descendre les nombreux escaliers pour le trottoir. Cet endroit d'où j'ai déchargé ma voiture, cette même voiture qui va me ramener vers chez moi. « Et pour nous ça veut dire quoi ? » Il finit par me demander, je savais que ça allait arriver. « Je crois que pour nous c'est finis aussi Oliver. » Il fait volte face, il craignait cette réponse et je vois bien que ça le bouleverse. « Mais tu vas revenir tous les jours ici pour t'occuper de fille de riche là, alors je vois pas pourquoi on pourrait plus se voir. » C'est simple pourtant. Mon rêve américain vient de se briser, j'ai pas envie de garder près de moi un mec avec qui j'avais imaginé mon rêve américain. « J'ai plus la force pour une relation Oliver, tu l'as remarqué.. ça se dégrade entre nous depuis des mois maintenant. Je suis désolée. » Je termine en baissant la tête. C'est à ce moment là que j'attrape un carton et qu'il me le prend aussitôt des mains. « Si tu crois que je vais te laisser tout porter tu te trompes. » Et je lui fit un sourire, parce qu'il a comprit. Parce qu'il a accepté.

+++

Cette fois-ci quand je suis rentrée, je n'avais pas le cœur à faire la fête. J'étais fatigué par le déménagement mais c'était sans compté sur mon père et ma mère. « Bienvenue à la maison Caddie! » Ils ont hurlé à coté de ma petite sœur muette. Derrière eux une banderole et mon gâteau au chocolat favori. « Je suis épuisée je vais me coucher, je viderais ma voiture demain. » Je dis en jetant mes clefs de voitures dans le pot devant l'entrée. J'ai même pas eu la force de leur faire un câlin de famille. Non là tout de suite j'avais juste envie de pleurer et quand après avoir monté les escaliers j'ai retrouvé ma chambre d'ado j'ai fondu en larme. Mon échec... un sacré échec. Ce soir là je n'ai vu personne, j'ai juste pleuré dans mon lit le ventre vide. Et le lendemain matin j'étais d'une humeur meilleure prête à reprendre ma vie en mains et ça commençait par engloutir un grosse part de ce fameux gâteau.

x c'était il y a deux ans et six mois.
A cette époque je passais mon temps à courir entre Manhattan et Brooklyn, à vrai dire ça n'a pas réellement changé. Sauf que depuis peu là je n'avais plus de voiture elle avait rendu l'âme. Je pouvais pas piquer le camion de livraison des parents alors fallait que je me débrouille avec les transports en commun. Taxi, bus, métro. Ça va je me débrouillais bien quand même. Enfin ça c'était avant que mon taxi percute un mec en vélo et tente de fuir. « Merde, merde ! Arrêtez vous espèce d'idiot vous venez de percuter un mec à vélo, non mais sérieusement. » Il n'écoutes pas et on s'éloigne et un peu plus du mec encore allongé sur le sol. « Je veux descendre ici, putain, laissez moi descendre ou j'appelle la police pour kidnapping! » Je lui hurle alors qu'il m'insulte en arabe. Connard. Il me laisse descendre et munie de mes sacs de courses et de mon sac à main je me met à courir comme une dératé sur mes talons haut, en direction du jeune homme en question. Je m'arrêtes devant lui, il relève la tête. « Est-ce que ça va. » Je dis une fraction de seconde avant que le fond de mes sacs de courses se fasse la malle et que tout se déverse sur le sol. Dont une grosse boite de conserve et ce sur sa cheville. « Putain, mais vous êtes folle ! Je viens de me faire renverser par un taxi et vous essayer de m'achever à coup de boite de conserve ? » Je grimace et laisse tomber mes sacs. Autour de nous une foule de gens se sont réunit, dont un qui me hurle qu'il a appelé une ambulance. « Je suis vraiment, vraiment désolée... » Je commence à dire en déblayant sa jambe. « En plus c'était mon taxi.. » … « Donc on peut dire que tout ça c'est de votre faute n'est-ce pas ? » Je reste muette un moment. Après tout si je n'avais pas pris ce taxi depuis Manhattan ils n'aurait peut être pas été percuté. « Je crois bien. » Et puis je reste près de lui le laissant m’insulter jusqu'à ce que l'ambulance arrive. Et avant que les portes se ferment il me dit. « Va falloir que vous me payez un café, pour vous faire pardonner non ? » Je souris, il me dit où il travaille et la semaine suivante je lui ai payé un café. Il s'en est tiré avec une simple entorse et une côté fêlé.

6 MONTH LATER

« Je peux savoir pourquoi tu m'as fait envoyé des fleurs au boulot et ça part la boutique de mes parents ? » Je dis à peine arrivé poussant la porte de son appartement. « Ça c'est parce que je t'aime, Candy. » Il me dit sortant de la cuisine avec un air mystérieux. Il m'embrasse du bout des lèvres, ce sont les meilleurs baisers. Bien meilleurs que ceux qui t'évite une consultation chez le dentiste. « Tu me fais quoi là ? » Ouais j'aurais certainement dû lui répondre que je l'aime aussi. Mais ça il le sait, ce que je ne sais pas c'est ce qu'il prépare. Son petit air mystérieux me titille. « Assieds toi, donne moi le bouquet je vais le mettre dans un vase.. ou un verre puisque je n'ai pas de vase.. Et sois patiente. » Je ne dis rien, je fais simplement la moue quand il retire de mes mains ce somptueux bouquet. Je reste sur le canapé, assise comme il me l'a dit, un sourire sur le visage. Avec lui depuis que mon taxi l'a renversé ça a été sans cesse des surprises. Il revient cachant quelque chose derrière don dos. « Bon Caddie, je sais que ça fait pas longtemps qu'on se fréquente. Mais je bénis tout les jours ce connard de taxi qui m'a renversé. Parce que sans ça je t'aurais pas rencontré. Ou peut être que si parce que je nous crois âme-soeur. Mais bref... Je t'aime Caddie, j'aimerais bien que tu t'installe officiellement ici, le temps qu'on trouve plus grand parce que quand on serra marié il nous faudra un beau chez nous. » Il dit ça naturellement posant un genoux à terre et sortant de nulle part cet écrin rouge dans lequel se trouve une bague. Et pas n'importe laquelle, c'est la bague de ma grand-mère. Je manque d'air d'un coup. « Candy Wakefield, j'aimerais beaucoup que tu devienne ma femme. » Et là bien sûr je pleure. C'est comme ça qu'on fait non ? « Dis quelque chose s'il te plaît. » Je n'avais pas remarqué que je le faisais attendre. « Oui ! Bien sûr, oui je veux devenir ta femme. » Je lui dis larmoyante alors qu'il est soulagé et qu'il me passe la bague au doigt. Je l'embrasse, un baiser mouillé par des larmes de joies et le serre dans mes bras. Ce que je ne savais pas c'est que le mariage ça change tout.

x aujourd'hui. ce qui est en italique il s'agit d'un retour en arrière. le normal est le présent.

Maintenant je regardes cette bague, je le fais tourner sur mon annulaire tout en regardant par la fenêtre ce qui se passe à Manhattan. Du coup je me rappelle des disputes. Et mon coeur se serre.
Je l'attends dans notre appartement celui qu'on a gardé alors qu'il m'avait dit qu'on déménagerait pour avoir un truc à tout les deux. Mais en faite c'est resté son truc à lui et pas le notre, pas le mien. Quand il passe enfin la porte je suis bien décidé à reprendre cette dispute qu'on a laissé sur le feu avant de partir au boulot. Il passe devant moi sans même me regarder et ça me brise le coeur. « Il est où le temps ou quand tu entrais dans une pièce et que tu m'y trouvais je pouvais voir dans ton regard que j'étais la plus belle ? Que j'étais la femme de ta vie ? Maintenant j'ai juste droit à de l'ignorance. » Je lui sert en allant regarder par la fenêtre. Je n'arrive même plus à pleurer. « Quoi tu vas encore aller te réfugier chez ta mère ? » Il commence à me dire haussant le ton quand moi je parlais avec calme. « C'est ce que tu fais toujours non? A chaque fois qu'il y a eu un problème en deux ans, à chaque fois tu claquais la porte pour aller chez ta mère. » Qu'il me dit comme ultime reproche. « Et a chaque fois je suis revenue! » Je lui hurle dessus balançant mon buste en avant.
« Caddie, on joue à la dînette ? » C'est Maddeline qui me sort de mes rêveries. Je pivote et viens m’asseoir devant son parfait service à thé. « Tu es toujours triste maintenant Caddie, pourquoi ? » Elle me demande et de plus belle je repars dans mes souvenirs.
Cette fois c'est plus violent je balance tout dans la pièce, je détruit tout ce qui lui appartient les yeux rouges de larmes. « Je regrette ce putain de taxi, je regrette de t'avoir rencontré, je regrette d'avoir accepté de te payer un verre. Mais plus encore je regrette d'avoir dis oui! » C'est la colère qui parle mais je crois que cette fois je suis allé bien trop loin. « Tu regrettes ? » Il me dit glaciale. « Alors divorçons. » Et il passe la pas de la porte, la claquant. Ce qu'il dit me glace le sang.
« Caddie ? » réitère ma petite Maddeline. « Hum... tu sais quand on grandit dès fois c'est pas facile. » Je lui dis tout en me versant du thé imaginaire. Faut encore que je signe c'est foutu papier du divorce. Quand j'ai vu qu'il avait signé ça m'a... glacé le sang une seconde fois. Je pensais pas qu'il irait jusqu'au bout.