nobodys business (lydia)

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LYDIA WAKEFIELD

All my life I've been good but now I'm thinking, what the hell ?

AGE › Vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Le 15 mai 1991 ici-même. NATIONALITÉ › Américaine. ÉTAT CIVIL › Célibataire. PROFESSION/ÉTUDES › Joue la servante dans un restaurant médiéval. AVATAR › Claire Holt.

# street lights, big dreams, all looking pretty.

Depuis quand vivez-vous à Brooklyn ? Lydia est née à Brooklyn alors autrement dit elle y est depuis toujours. Elle a beau avoir déménagé à plusieurs reprises comme par exemple lorsque son père a divorcé et qu'ils ont été tous les deux ou encore quand il s'est remarié la jeune femme est toujours restée à Brooklyn. C'est le quartier qu'elle connaît par cœur, c'est chez elle.
Pourquoi être resté vivre ici ? Lydia a pensé à partir que ce soit pour faire des études, pour échapper à sa réputation cependant elle n'a jamais réussi à franchir le pas. Ce n'est pas évident de vivre dans un quartier où tout le monde vous connaît, où tout le monde vous juge. Lydia en a eu assez d'être celle dont la mère préférait la drogue à elle, d'être celle qui n'avait pas de chance en amour ou encore celle qui ne choisissait pas de bord concernant sa sexualité. Lydia voulait partir, refaire sa vie à zéro, mais ce n'est pas aussi évident. Lydia se sent comme chez elle à Brooklyn. Elle a ses habitudes, ses repères. Elle ne s'imagine pas vivre ailleurs alors au moment de prendre son indépendance elle a choisi une colocation toujours dans son petit quartier.
Quelle est votre opinion sur cet arrondissement ? Lydia pense que c'est l’arrondissement le plus riche de la ville. Riche en termes de culture, d'architecture. À ses yeux peu importe que ce ne soit pas les personnes les plus riches qui déambulent dans le quartier si ce sont les plus intéressants. C'est ici que viennent les artistes, que viennent s'inspirer les auteurs pour leur livre. C'est un quartier vivant qui mélange tous les genres, les ethnies et encore une fois les cultures. C'est un endroit où tout le monde peut être soi-même. On n'est pas obligé de respecter les hauts codes comme dans les autres quartiers. Pour Lydia c'est le meilleur.
Que pensez-vous de la ville de New-York, plus généralement ? À ses yeux New York est la ville où tout est possible, où chacun peut trouver sa voie et devenir quelqu'un. Lydia est admiratrice de la culture de la ville, de l'architecture. Elle a l'impression d'être partout à la fois lorsqu'elle change de quartier. C'est comme si être dans cette ville lui donnait le sentiment de contrôler le monde. Certes ce n'est pas parfait, mais elle ne se verrait pas aller ailleurs. Pour Lydia New York est la ville la plus importante, la plus rayonnante du monde.
Quel est votre 'american dream' ? Lydia a toujours voulu écrire, devenir chroniqueuse dans un grand magazine. Elle voulait prouver qu'elle n'était pas qu'une jolie fille cependant elle n'a jamais eu le courage de se lancer. Elle a peur de l'échec, peur de ne pas le supporter. Elle se contente alors de rêver à cette possibilité qui pourrait lui ouvrir les bras si elle se lançait à la recherche d'un emploi dans le journalisme. Ses études n'étaient pas mauvaises tout comme son niveau. De plus ce qu'elle écrit secrètement vaudrait le coup d'être lu. C'est son rêve américain à elle.

# waiting for a ride in the dark.
Certains me connaissent sous le pseudo de Lovee, d'autres par mon prénom Jessica. Je suis âgée de vingt ans , ça y est je suis entrée dans un cercle très fermé. Je suis sur les forums depuis déjà un très long moment je dois l'avouer. Je regarde beaucoup trop de séries pour mon propre bien :mdr:N'ayant toujours pas trouvé de travail pour l'été j'ai énormément de temps libre.

# life is easier where the walls are red.

⚜
i’m bulletproof, nothing to lose

Lydia a toujours été la fille dont la mère était une telle droguée qu'elle avait renoncé à ses droits pour continuer sa vie sans elle. Lydia avait toujours été la fille sans mère dans une famille recomposée. Celle qui était un esprit libre, celle qui était comme incomplète. Après avoir retrouvé la trace de sa mère Lydia avait décidé de venir lui rendre visite. Elle voulait des réponses, elle voulait nouer un certain contact. Elle avait cette vision merveilleuse de sa rencontre avec sa mère comme d'un nouveau point de départ. C'est donc des papillons dans le ventre qu'elle avait conduit jusque chez elle. Elle n'avait pas hésité à sonner à la porte. Lorsqu'elle ouvrit la porte ce fut comme si elle était à un croisement de sa vie. Lydia avait tellement d'espoirs qu'elle ne s'attendait pas à ce qui allait arriver. « Lydia ... » Lâcha sa mère en la voyant. La jeune femme était émue de voir enfin sa mère en chair et en os. Tout ce qu'elle avait c'était des souvenirs confus, des photos abîmées. Le temps n'avait pas épargné le visage de sa mère, mais elle reconnaissait ses beaux yeux bleus parce qu'elle avait les mêmes. Son père avait raison elles se ressemblaient beaucoup du moins en apparence. « Tu n'aurais pas dû venir. » Continua sa mère sous les yeux surpris de Lydia. Elle mettait beaucoup d'espoirs dans cette rencontre. Entendre cela ne lui faisait pas du bien. Elle essayait de trouver quelque chose à dire, mais rien ne venait. Sa mère ne lui proposait même pas d'entrer elle restait planter là comme si elle voulait instaurer cette espèce de mur entre elles. « J'ai renoncé à toi il y a des années. » Fini par lui dire sa mère. Ce fut comme un coup de poignard en plein cœur. Lydia avait toujours fait comme si sa mère ne comptait pas, comme si sa belle-mère était assez importante pour elle pour la remplacer. La vérité c'est qu'elle avait eu besoin de sa mère et que la réalité était un cauchemar. « Je sais et tu avais probablement tes raisons cependant maintenant que je suis majeure je me disais ... » Lui répondit Lydia avant de se faire couper la parole par sa mère. Lydia commençait à se demander pourquoi elle était venue. Elle sentait bien que la situation n'allait pas s'arranger, elle sentait bien qu'elle ne pouvait pas supporter la vérité. « Tu te disais quoi ? » Lui demanda sa mère. Lydia ne savait pas quoi répondre. Elle voulait le faire cependant elle lui coupa rapidement la parole encore une fois. « Que tu irais voir celle qui t'a donné la vie en ayant enfin ce que tu attendais c'est-à-dire des explications au fait qu'une mère puisse abandonner ses droits, des retrouvailles larmoyantes et une fin heureuse ? » Rajouta sa mère toujours aussi froidement. Lydia ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Elle avait raison c'est ce qu'elle espérait cependant avec le ton de sa voix elle comprit que ce n'était pas ce qu'elle allait avoir bien au contraire. « Je ne sais pas ce que j'attendais. » Lui répondit Lydia avant de baisser les yeux. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais perdre la face devant sa mère était bien trop rude. Lydia aurait voulu partir en courant malheureusement c'était trop tard. « Je suis désolée d'avoir préféré à l'époque la drogue à toi. Je n'ai pas d'explication qui rachèterait ce que j'ai fait. En réalité je ne vois pas l'intérêt de me racheter.» Commença par lui dire sa mère. Ses illusions venaient de voler en éclats. Sa mère n'était pas désespérée au point d'abandonner sa fille, son père ne l'avait pas forcé à renoncer à ses droits. La raison était simplement qu'elle n'était pas faites pour être mère, qu'elle n'avait pas ce qu'il fallait en elle. À voir comment elle la regardait avec distance cela faisait froid dans le dos. « Je ne pensais pas que tu aurais le culot de venir me voir. » Continua la mère de Lydia. Elle restait bouche bé devant elle. A chaque fois qu'elle ouvrait la bouche c'était pour la blesser encore un peu plus. Elle ne comprenait pas d'où venait cette indifférence. « Je veux dire si quelqu'un devait venir voir l'autre ça aurait été moi tu ne penses pas ? » Fini par lui demander sa mère. Lydia ne comprenait pas comment elle pouvait ressembler à ce point-là physiquement à sa mère et être si différente à l'intérieur. Elle ne comprenait pas qu'elle puisse être reliée biologiquement à un être aussi froid et égoïste. « Sûrement, mais tu avais peut-être peur. » Lui fit remarquer Lydia. Elle savait qu'elle allait sûrement être déçue, mais elle ne pouvait pas encaisser le fait que sa mère soit tout sauf ce qu'elle espérait. La jeune femme ne pouvait pas avoir elle comme mère. « Non je vis simplement en paix avec ma décision. » Lui avoua-t-elle. Lydia fut comme outrée par ce qu'elle venait de dire. Comment une mère peut accepter d'abandonner ses droits, de laisser sa fille et ne jamais se retrouver ? Comment une mère peut vivre avec cela et bien le vivre ? Lydia regrettait tellement d'être venue. Elle regrettait sa vision idyllique des choses. « Je devrais peut-être partir. » Lâcha la jeune femme. Lydia était comme paralysée. Au lieu de lui jeter au visage toute sa rancœur, tout ce qu'elle pensait elle n'osait pas. On aurait dit une petite fille dont le cœur venait d'être brisé à nouveau. D'un signe de main sa mère lui montrait la sortie. Lydia ne se fit pas prier et à peine fut-elle plus loin que sa mère ferma la porte. Lydia du se faire violence pour atteindre sa voiture. Elle était sur le point de craquer cependant elle ne voulait pas le faire devant elle, elle ne le méritait pas. Ce n'est que derrière sa voiture qu'elle s'écroula en pleurant. Jamais la jeune femme ne s'était sentie aussi mal. Elle resta d'ailleurs toute la nuit dans sa voiture. Elle n'était pas capable de rentrer et d'expliquer à ses colocataires pourquoi elle était dans un tel état.