i'm waking up to ash & dust (Charlie)

CHARLIE LANE

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AGE › 28 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ›  Un 18 juin dans une clinique privée de l'Upper East Side NATIONALITÉ › Américaine ÉTAT CIVIL ›  Célibataire PROFESSION/ÉTUDES › Diplômé de Columbia, a suivi un cursus à distance à Yale AVATAR › Max Irons

# life is easier where the walls are red.
[size=11]◊ Charles est un gosse de riche et en possède tous les travers. Né dans l'ambiance ouatée et confortable de l'Upper East Side, il a grandi sur la cinquième avenue avec vue imprenable sur Central Park (peuplé de gueux, qu'il estime). Enfant gâté, huitième merveille du monde aux yeux maternels, Charles a très vite compris qu'il lui suffit de demander pour obtenir ce qu'il désire. Voire même de l'exiger. Et c'est ainsi que naît l'enfant Roi devant lequel la Cour courbe l'échine. ◊ Charles ne possède ni frère, ni soeur. Enfant exigent et possessif, ses parents craignent qu'il vive mal le fait de devoir partager l'attention accrue qu'il exige et préfèrent se concentrer sur leur unique trésor plutôt que prendre le risque de le froisser et de nuire à son épanouissement personnel. ◊ Il a reçu une éducation complète de rigueur et peut charmer aisément à l'aide de ses manières policées de gentleman, sa culture pointue ou son talent au piano. Charles ne s'en prive jamais d'ailleurs mais ses allures de gentil garçon ne sont que du vent, de la poudre aux yeux pour charmer les filles récalcitrantes et vendre une image bbcbg de minet propre sur lui qu'il n'est pas. ◊ Comme l'ensemble de sa génération, Charles est blasé, désenchanté même. Il s'ennuie de tout, se lasse de rien et comprend que l'argent ne change pas la donne. Désireux de pousser le vice de plus ou plus loin pour s'extirper du carcan désintéressé qui est le sien, il a tendance à rechercher l'impossible : les filles inaccessibles, les drogues dures, plusieurs nanas, l'alcool à n'en plus finir, les paris à la con, les parties de poker et autres jeux d'argent... Charles n'a pas de limite et ses potes non plus. ◊ Brillant et mondain en société, il fait office de bon parti idéal, celui que les ancêtres des galas de charité rêvent de voir au bras de leur pimpantes petites filles. Charmeur et affable, en privé il est nettement plus abrasif, cynique, mordant et... ouais, vulgaire même. ◊ Charles est un amoureux de littérature et de théâtre, capable de dépenser une fortune pour acquérir une édition limitée d'un tel ouvrage. La perte de sa bibliothèque (il n'a pu sauver qu'une poignée d'oeuvres) est son plus grand regret. ◊ Amateur de la génération perdue, il aurait aimé vivre dans les années 20 parce qu'il se sent proche de la frivolité de cette période ainsi que du spleen né de la vacuité d'existences festives qui étreint les héros. Zelda Fitzgerald est sans nul doute la femme de sa vie, la seule pour qui il aurait appris le sens du mot fidélité. ◊ Charles est un bon joueur de tennis qui s'est plusieurs fois illustré lors du fameux tournoi estival des Hamptons. Cependant, son sport de prédilection (en-dehors de la baise) reste l'escrime. ◊ Jusqu'à trois ans en arrière, Charles possédait la vie rêvée de tous : des diplômes prestigieux, une carrière qui s'annonce fulgurante à la tête d'un département de l'entreprise paternelle, une fiancée belle à se damner et le monde qui se plie à ses moindres désirs.


◊ Cependant, tout a changé lorsque son père s'est trouvé éclaboussé par un scandale à la portée mondiale. Les actions de l'empire familial se sont effondrées, l'appartement principal et les résidences secondaires ont été perquisitionnées puis revendues pour dédommager les victimes, la société s'est vue fermer et Charles, lui, a subi. Victime d'un dommage collatéral plus grand que lui, il est contraint de quitter Manhattan où sa famille ruinée est honnie de la haute société. On murmure sur son passage, ses anciens amis lui tournent le dos quand ils ne lui cassent pas la gueule parce que leur père est tombé en même temps que le sien et surtout, on lui ferme toutes les portes. Malgré un parcours universitaire exemplaire et un cv brillant, Charles est banni de tous ses anciens lieux de prédilection, de vie ou de débauche et se voit contraint de s'éloigner d'un monde qui le rejette, sans pouvoir le quitter puisque la justice lui interdit de quitter le territoire. ◊ C'est à Brooklyn que Charles (renommé Charlie) trouve un salut subsidiaire. S'il déteste tout de cette ville et de ses habitants, loin de son îlot préféré, il  est contraint de s'y adapter. ◊ Malgré sa déchéance, la colère qui l'étreint souvent et sa pauvreté toute neuve, Charlie n'a perdu ni son air insolent coutumier et encore moins ses tenues léchées. Il jure d'ailleurs dans le paysage en paraissant bien trop opulent pour Brooklyn. Il en joue régulièrement, vendant aux filles l'image d'un fils à papa blasé par la superficialité de son milieu et désireux de connaître quelque chose de vrai et sincère en ce bas-monde. Elles fondent toutes, évidemment et Charlie se contente de les ignorer copieusement après. ◊ On pourrait croire que ce coup du sort aurait agi positivement sur le caractère d'indécent petit con de Charlie mais c'est faux : ça n'a fait qu'en attiser les travers. Il en veut à tout et à tout le monde (sauf à lui), s'estime victime d'une machination kafkaïenne qui le dépasse et préfère geindre en regardant son nombril sur une bouteille de mauvais scotch plutôt que d'être combatif. Comment le devenir alors qu'on est depuis toujours habitué à tout posséder en claquant des doigts ? Dépendant de son mode de vie, Charles est plutôt perdu sans avec ses manières snobinardes et le grand mépris qu'il entretient envers tout ce qui est trop... populaire. ◊ Il vit en colocation et ce n'est pas un choix, loin de là. Persuadé que la promiscuité joue sur son humeur et sa peau claire, Charles délaisse son appartement dès que possible. ◊ En arrivant ici, il pensait travailler en tant que consultant financier et gagner du fric en aidant des petites boîtes modestes à prospérer. Malheureusement, personne ne fait confiance à un gamin tout droit sorti de l'école, surtout quand sa seule référence est le boîte responsable du plus gros scandale financier de ces dernières années. Charles est donc plus ou moins contraint d'effectuer de basses besognes s'il espère s'en sortir. Mu par sa mauvaise volonté et son caractère ombrageux, il a changé 17 fois de travail alimentaire en cinq ans et vit très mal l'autorité d'un patron et les quolibets d'une clientèle parfois détestable. 


◊ Charlie cuisine comme un pied et a le culot de posséder des goûts culinaires affirmés (et compliqués), son palais ayant été habitués aux plats les plus raffinés qui soient. Autant le dire tout de suite, c'est un fléau pour quiconque espère lui offrir un repas. ◊ Dans l'intimité de sa chambre, il s'essaye à l'écriture de son premier roman. Talentueux, c'est plus un exutoire qu'autre chose et il y a de grandes chances pour qu'il ne dévoile jamais ses textes. ◊ Le quart de son salaire minable part dans le pressing, puisque Charlie continue de bichonner ses fringues de luxe, qu'importe le prix que cela lui coûte. C'est son petit (et unique) plaisir personnel. ◊ Il fume comme un pompier, boit comme un trou, baise comme une prostituée et entretient ses vices au lieu de les refréner. ◊ Charles n'accorde sa confiance à personne, tout comme il dissimule jalousement son identité, persuadé qu'on ne peut que s'en servir contre lui. Méfiant par nature, il en comprend pas que les relations humaines sincères élèvent l'homme et ne l'asservissent pas. ◊ Incapable de s'investir dans une relation amoureuse à cause de ce passé qu'il cache, il prend et jette, passe pour un salaud quand il n'en est pas vraiment un (il ne promet rien du tout) et continue gaiement son ménage, persuadé que la fille qui lui donnera envie d'arrêter les conneries n'existe pas.[/size]

Citation :

Charlie (Charles) Lane serait un gosse de riche, le genre à vivre sur Park Avenue avec ses parents célèbres et prospères, à faire les quatre cents coups avec des gosses désenchantés comme lui, à détrousser les filles à particules sans s'intéresser aux autres. C'est un type insolent à l'assurance renversante (et agaçante) qui sait que le monde est fait pour tourner dans la paume de sa main et qui s'en amuse. Cliché de celui qui a toujours tout eu, trop tôt, sa vie bascule il y a quelques années (trois) quand son père tombe pour une sombre affaire mêlant abus de biens sociaux, blanchiment d'argent et extorsion de fonds. Son empire côté en bourse s'écroule, on perquisitionne le domicile, emprisonne le père, une bonne partie de ses amis pour complicité et le nom de Lane est honni de la haute société, banni, rayé, supprimé. Sa mère aussi méprisante que condescendante supporte très mal sa chute inéluctable et finit internée dans un clinique pour dépression sévère. Charles, lui, n'a pas d'autre choix que de fuir ce Manhattan où il est devenu la risée de ses anciens amis. Du moins pour ceux qui lui parlent encore, les autres étant fort occupés à tenter de lui casser la gueule parce que leur père est tombé en même temps que le sien...
Charles oublie son nom posh pour Charlie et emménage à Brooklyn avec ses maigres affaires conscient que son bagage universitaire et sa culture lui seront bien inutiles dans un monde où son nom lui ferme tous les hauts postes de la finance et de la politique. Contraint de ne pas quitter l'Etat durant l'enquête, il s'isole bon gré mal gré dans ce quartier qu'il a longtemps méprisé et entreprend de faire profil bas. Entre ses fringues de luxe, son caractère indécent et l'arrogance innée qu'il porte en lui, se fondre dans la masse n'a rien d'évident... Charlie se sert de son apparente opulence pour serrer les filles les moins farouches, leur jette de la poudre aux yeux pour les endormir et disparaît après les avoir sautées, avant qu'elles ne se rendent compte qu'il est fauché comme les blés. Charlie déteste sa situation, déteste ce quartier et déteste à peu près tout et tout le monde. Bougon, cynique et mauvais garçon, la pauvreté ne lui sied pas au teint et ses mauvais côtés se trouvent attisés par le délitement de la vie parfaite qu'il s'imaginait, carrière florissante et jolie fiancée à la clef (laquelle l'a bien évidemment largué à la première occasion). Sous ses airs de petit con insolent, Charlie n'a pas mauvais fond, encore faut-il qu'il vous estime assez pour le prouver...